07 février 2013
Ils conseillent, travaillent ou soutiennent les potentats
- Et dire que bien des professionnels occidentaux – des architectes et des designers français, des ingénieurs américains et néerlandais, ou des docteurs, comme Philippe Couillard – conseillent, travaillent ou soutiennent les potentats de ce régime dont ils connaissent fort bien les tares évoquées plus haut.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 6 février 2013.)
Je ne pense pas que l'on puisse travailler les potentats :
Et dire que bien des Occidentaux membres de professions libérales – des architectes et des designers français, des ingénieurs américains et néerlandais, ou des docteurs, comme Philippe Couillard – travaillent avec [ou travaillent pour, selon l'idée à exprimer] les potentats de ce régime, dont ils connaissent fort bien les tares évoquées plus haut, les conseillent ou les soutiennent.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« L’Arabie saoudite libère le tueur – L’apartheid » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
00:36 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
06 février 2013
La suspension que lui a infligé l'Agence
- Il a ajouté que sa volonté de gagner à tout prix a également été à l’origine du scandale qui a mené à la suspension que lui a infligé l’Agence antidopage américaine (USADA).
(PC, dans Le Devoir du 18 janvier 2013.)
La suspension n'a pas infligé l'Agence; c'est plutôt l'Agence qui a infligé une suspension. Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct, placé devant le verbe :
Il a ajouté que sa volonté de gagner à tout prix a également été à l’origine du scandale qui a mené à la suspension que lui a infligée l’Agence antidopage américaine (USADA).
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Armstrong passe aux aveux » : http://www.ledevoir.com/sports/actualites-sportives/36872...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:05 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
05 février 2013
Il pris le trône au terme de son ascencion
- Il a été tué lors de la Bataille de Bosworth par l'armée de Henry Tudor, qui pris ensuite le trône sous le nom de Henry VII.
(AP dans le site du Devoir, le 4 février à 11 h 24.)
La forme pris correspond soit au participe passé, soit à la première ou à la deuxième personne du singulier du passé simple du verbe prendre. Dans la phrase à l'étude, nous avons la troisième personne du singulier, puisque c'est Henry Tudor qui prit ensuite le trône [ou qui a pris ensuite le trône, au passé composé].
- [...] durant son ascencion jusqu'au trône.
On écrit ascension. Ce mot, qui vient du latin ascensio (Petit Robert), n'est pas visé par les rectifications de l'orthographe.
- [...] nous chercheront la vérité [...]
... nous chercherons la vérité...
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Le squelette de l'ancien roi Richard III a été identifié grâce à l'ADN d'un Canadien » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/370...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:32 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
04 février 2013
L'accord du Congrès
- Le président n’avait pas besoin de l’accord du Congrès pour signer 23 mesures réglementaires qui permettront d’améliorer et de renforcer l’efficacité des lois déjà existantes. Il a cependant besoin de leur accord pour débloquer les budgets, totalisant 500 millions de dollars, qui lui permettront de les mener à bien.
(Valérian Mazataud, dans Le Devoir du 17 janvier 2013.)
Le président n'a pas besoin de l'accord des lois ni des mesures, mais de celui du Congrès; il a besoin de son* accord.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 4 février à 23 h, je vois que la correction a été apportée.
« Obama prêt à "peser de tout son poids" » : http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/368589/o...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:59 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
03 février 2013
Concernant les premiers concernés
- Concernant les travailleurs saisonniers – les premiers concernés par le resserrement des règles –, M. Harper a indiqué que « l’assurance-emploi sera là » pour eux s’il n’y a pas d’emploi dans la région.
(Guillaume Bourgault-Côté, dans Le Devoir du 2 février 2013.)
On pourrait écrire par exemple, pour éviter la répétition :
Concernant les travailleurs saisonniers – les premiers touchés* par le resserrement des règles...
En ce qui a trait aux travailleurs saisonniers – les premiers concernés par le resserrement des règles... [Noter que cet emploi de concerné, au sens de touché, est admis dans le Petit Robert et le Hanse-Blampain.]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 4 février à 23 h, je vois que la correction a été apportée.
« Assurance-emploi – Des centaines de millions à récupérer, dit Ottawa » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/369945/des-centa...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:49 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
01 février 2013
Identifier une situation
Identifier au sens de découvrir, déceler, cerner, signaler, révéler; calque de l'anglais; anglicisme.
- Présent mercredi, le VG [Vérificateur général] a toutefois rappelé qu’il n’avait identifié, dans les 38 contrats, « aucune situation où […] il y aurait eu fraude ou collusion ».
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 1er février 2013.)
Identifier, employé au sens de découvrir, déceler, cerner, est un anglicisme. J'en ai parlé ici; voir également le Multidictionnaire, le Colpron ou la fiche Repères numéro 061.
Je proposerais :
Présent mercredi, le VG a toutefois rappelé qu’il n’avait décelé, dans les 38 contrats, « aucune situation où […] il y aurait eu fraude ou collusion ».
- Christian Dubé, de la Coalition avenir Québec, a donc eu raison de suggérer que les dossiers épluchés par le VG soit transmis à [...] l’Unité permanente anticorruption.
On n'a pas suggéré de transmettre le VG, mais les dossiers qu'il a épluchés :
Christian Dubé, de la Coalition avenir Québec, a donc eu raison de suggérer que les dossiers épluchés par le VG soient transmis à [...] l’Unité permanente anticorruption.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Contrats informatiques de l'État québécois – Tout va très bien » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/369800/tout-va-t...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:23 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
31 janvier 2013
Aurait-il mieux fallu...?
Il aurait mieux fallu, il aurait mieux valu; il faudrait mieux, il vaudrait mieux; il faut mieux, il vaut mieux; falloir et valoir; paronymes.
- Aurait-il mieux fallu que Podz édulcore le propos des scénaristes [...]?
(Marc Cassivi, dans La Presse du 29 janvier 2013.)
Le verbe falloir marque une nécessité :
Aurait-il fallu que Podz édulcore le propos des scénaristes [...]?
Pour indiquer ce qu'on estime préférable, on dit plutôt qu'il vaut mieux faire quelque chose :
Aurait-il mieux valu que Podz édulcore le propos des scénaristes [...]?
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Les choix de 19-2 » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/marc-cassivi/201...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:09 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 janvier 2013
Action!
- Je me permets de rappeler à Mario qu’avec mon appui enthousiaste, ma collègue Diane De Courcy a déposé en décembre une mise à jour de la loi 101 qui fera en sorte que les entreprises ne puissent pas réclamer sans raison la connaissance de l’anglais, comme ils le font beaucoup trop aujourd’hui.
(Jean-François Lisée, dans Le Devoir du 30 janvier 2013.)
[...] une mise à jour de la loi 101 qui fera en sorte que les entreprises ne puissent pas réclamer sans raison la connaissance de l’anglais, comme elles le font beaucoup trop aujourd’hui.
- Surtout, l’action linguistique de notre gouvernement se concentre sur des actions essentielles pour enrayer le déclin du français à Montréal.
L'action qui se concentre sur des actions, je ne doute pas que ce soit très efficace, mais je proposerais tout de même :
Surtout, l’action linguistique de notre gouvernement se concentre sur des mesures essentielles pour enrayer le déclin du français à Montréal.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Libre opinion – Français : mener les bons combats » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/369559/francais-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:44 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, presse, médias
29 janvier 2013
Ils sont arrivés
- Après être arrivé ici en décembre 2008, les parents et leurs trois enfants, qui préfèrent ne pas révéler leur identité par crainte des représailles, espèrent la clémence du Canada [...]
(Marie-Andrée Chouinard dans le site du Devoir, le 19 janvier 2013 à 12 h 44.)
Le sujet implicite de l'infinitif passé être arrivé est un pluriel : les parents et leurs trois enfants sont arrivés en décembre 2008. Il fallait écrire :
Après être arrivés ici en décembre 2008, les parents et leurs trois enfants, qui préfèrent ne pas révéler leur identité par crainte des représailles, espèrent la clémence du Canada [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Les Reyes Mendez sont déportés au Mexique » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/368...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:18 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 janvier 2013
Un peu de sérieux
- Erreur majeure : ce n’est pas parce que c’est drôle que cela ne doit pas être prix* au sérieux.
(Christophe Huss, dans Le Devoir du 28 janvier 2013.)
Erreur majeure : ce n’est pas parce que c’est drôle que cela ne doit pas être pris au sérieux.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 28 janvier à 18 h 55, je vois que la faute a été corrigée.
« Concerts classiques – Poussif boulevard et odieuse trahison » : http://www.ledevoir.com/culture/musique/369410/poussif-bo...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:27 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 janvier 2013
Prescrire et proscrire
Proscrire et prescrire; paronymes.
- Les universitaires insistent tout de même pour restreindre et contrôler le temps passer* par les enfants devant les écrans. Les jeux violents, par exemple, sont à prescrire* et la modération a toujours bien meilleur goût…
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 26 janvier 2013.)
Les universitaires recommanderaient les jeux violents? À mon avis, ils souhaiteraient plutôt qu'on les interdise :
Les universitaires insistent tout de même pour restreindre et contrôler le temps passé par les enfants devant les écrans. Les jeux violents, par exemple, sont à proscrire et la modération a toujours bien meilleur goût…
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 27 janvier à 21 h 15, je vois que la faute a été corrigée.
« Les enfants de la télé » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/369292/les-enfants...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
00:35 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
26 janvier 2013
Le rythme qu'elle s'est imposée
S'imposer quelque chose; accord du participe passé du verbe pronominal.
- La chef de la diplomatie américaine s'était elle-même déclarée il y a quelques mois « épuisée » par le rythme effréné qu'elle s'est imposée pendant quatre ans.
(AFP, dans lapresse.ca du 25 janvier 2013.)
Lorsque le verbe pronominal a un complément d'objet direct (c.o.d.), c'est toujours avec ce complément, s'il est placé devant le verbe, que s'accorde le participe passé. Si le c.o.d. vient après le verbe, le participe passé reste invariable.
Elle a imposé quoi? Un rythme effréné. Le c.o.d. précède le verbe, mais c'est un masculin singulier; il fallait donc écrire :
La chef de la diplomatie américaine s'était elle-même déclarée il y a quelques mois « épuisée » par le rythme effréné qu'elle s'est imposé pendant quatre ans.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Hillary la binoclarde » : http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201301/25...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:17 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
25 janvier 2013
Mener-mener
- Il y avait d’abord eu le fiasco de l’îlot Voyageur, mené par l’UQAM, qui l’avait amenée à déposer un projet de loi sur la gouvernance des universités [...]
(Josée Boileau, dans Le Devoir du 19 janvier 2013.)
Il serait souhaitable d'éviter la répétition; de toute manière, je ne pense pas que l'on puisse mener un fiasco. Je suggérerais :
Il y avait d’abord eu le fiasco de l’îlot Voyageur, imputable à l’UQAM [ou imputable principalement à l'UQAM, si c'est l'idée à exprimer], qui l’avait amenée à déposer un projet de loi sur la gouvernance des universités [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Universités - À corriger! » : http://www.ledevoir.com/societe/education/368774/a-corriger
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
00:45 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
24 janvier 2013
Ses mémoires ont été publiées
Mémoires, masculin ou féminin; genre du nom mémoires.
- À cette époque, Richard était âgé d'une douzaine d'années. Dans ses mémoires publiées en 1992, il dresse un portrait saisissant de la vie quotidienne durant sa jeunesse.
(Philippe Cantin, dans La Presse du 21 janvier 2013.)
Au sens de « relation, parfois œuvre littéraire, que fait une personne à partir d'événements historiques ou privés auxquels elle a participé ou dont elle a été le témoin » (Trésor de la langue française informatisé), mémoires est un nom masculin pluriel. Même avis dans le Petit Robert et le Lexis.
Il fallait écrire :
À cette époque, Richard était âgé d'une douzaine d'années. Dans ses mémoires publiés en 1992, il dresse un portrait saisissant de la vie quotidienne durant sa jeunesse.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Richard Garneau : un homme d'exception » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/philippe-cantin/...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
08:02 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
23 janvier 2013
Sans le savoir
Sujet implicite de l'infinitif; grammaire française; syntaxe.
- Celle-ci, violentée par son mari qui menaçait d'ailleurs de la tuer, ainsi que sa fille, avait voulu engager un tueur à gages pour se débarrasser de son conjoint. Mais sans le savoir, l'homme qu'elle avait voulu embaucher était un agent d'infiltration de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
(PC dans le site du Devoir, le 18 janvier 2013 à 15 h 7.)
L'homme savait forcément qu'il était un agent d'infiltration de la GRC; c'est plutôt elle qui l'ignorait. La phrase serait mieux construite si le sujet implicite de l'infinitif, savoir, était le même que celui du verbe de la proposition principale :
Celle-ci, violentée par son mari qui menaçait d'ailleurs de la tuer, ainsi que sa fille, avait voulu engager un tueur à gages pour se débarrasser de son conjoint. Mais sans le savoir, elle s'était adressée à un agent d'infiltration de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Il y aurait d'autres façons de s'en tirer :
Celle-ci, violentée par son mari qui menaçait d'ailleurs de la tuer, ainsi que sa fille, avait voulu engager un tueur à gages pour se débarrasser de son conjoint. Mais sans qu'elle le sache, l'homme qu'elle avait voulu embaucher était un agent d'infiltration de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Celle-ci, violentée par son mari qui menaçait d'ailleurs de la tuer, ainsi que sa fille, avait voulu engager un tueur à gages pour se débarrasser de son conjoint. Mais l'homme qu'elle avait voulu embaucher était en fait un agent d'infiltration de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Victime de violence, une femme ne peut invoquer la contrainte comme défense » : http://www.ledevoir.com/societe/justice/368726/victime-de...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:20 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
22 janvier 2013
Les taux les plus élevés
- On retrouve les taux de première génération les plus élevés dans trois antennes régionales de l’UQ (Chicoutimi, Abitibi et Rimouski), où il dépasse 70 %. À l’UQAM, il est de 55 %.
(Michel David, dans Le Devoir du 17 janvier 2013.)
Je proposerais :
On retrouve les taux de première génération les plus élevés dans trois antennes régionales de l’UQ (Chicoutimi, Abitibi et Rimouski), où ils dépassent 70 %. À l’UQAM, le taux est de 55 %.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La première génération » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/368553/la-premie...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:35 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
21 janvier 2013
Leur travail consiste à...
- Une partie du travail des enseignants consiste donc à discuter des médias sociaux et d'inviter les parents à le faire à la maison.
(Jean-François Néron, dans Le Soleil du 18 janvier 2013.)
Une partie du travail des enseignants consiste à faire deux choses : discuter des médias sociaux et inviter les parents à le faire à la maison. Les deux infinitifs compléments du verbe consister doivent être introduits par la même préposition :
Une partie du travail des enseignants consiste donc à discuter des médias sociaux et à inviter les parents à le faire à la maison.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Complot pour meurtre : un exemple du "fléau" des réseaux sociaux » : http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/societe/20130...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:48 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
20 janvier 2013
Dernière, vous dites?
- Terre-Neuve finit bonne dernière, suivie de l'Île-du-Prince-Édouard et de la Saskatchewan. L'Ontario est deuxième après le Québec.
(Francis Vailles, dans La Presse du 17 janvier 2013.)
Si Terre-Neuve arrive dernière, elle ne peut pas être suivie de deux autres provinces. On a peut-être voulu dire :
Terre-Neuve finit bonne dernière, précédée de l'Île-du-Prince-Édouard et de la Saskatchewan. L'Ontario est deuxième après le Québec.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Je veux voir un bon docteur, vite! » : http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/francis-v...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:33 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
19 janvier 2013
Exercice de correction*
Je vous propose un petit exercice de correction :
- Ces grosse entreprises ne sont jamais satisfaites des profits qu'elles ont amassées.
- Tu sembles oublié que la fortune des riches en France est doublement imposé.
- La France est devenu un enfer fiscal improductif qui risque d'entraîné l'Europe dans une autre récession.
- Tu penses que les entrepreneurs québécois prospère sont obligé de toléré de tels taux?
- Et moi qui croyait que l'abnégation et la compassion étaient les lampes de l'esprit; je vais revoir mes pensées et me tourner d'avantage vers mon nombril.
- J'étais amoureuse de lui et lisait dans tout ce qui le concernait.
- Je trouve qu'il n'as pas tord.
- On ne peut rester infifférend à votre article.
- Je comprend que tu es retraité et que tu cherche à passer le temps.
- Essais donc de nous en épargner quelque unes!
Avez-vous relevé toutes les fautes?
- Ces grosse entreprises ne sont jamais satisfaites des profits qu'elles ont amassées.
- Tu sembles oublié que la fortune des riches en France est doublement imposé.
- La France est devenu un enfer fiscal improductif qui risque d'entraîné l'Europe dans une autre récession.
- Tu penses que les entrepreneurs québécois prospère sont obligé de toléré de tels taux?
- Et moi qui croyait que l'abnégation et la compassion étaient les lampes de l'esprit; je vais revoir mes pensées et me tourner d'avantage vers mon nombril.
- J'étais amoureuse de lui et lisait dans tout ce qui le concernait.
- Je trouve qu'il n'as pas tord.
- On ne peut rester infifférend à votre article.
- Je comprend que tu es retraité et que tu cherche à passer le temps.
- Essais donc de nous en épargner quelque unes!
Corrigé
- Ces grosses entreprises ne sont jamais satisfaites des profits qu'elles ont amassés.
- Tu sembles oublier que la fortune des riches en France est doublement imposée.
- La France est devenue un enfer fiscal improductif qui risque d'entraîner l'Europe dans une autre récession.
- Tu penses que les entrepreneurs québécois prospères sont obligés de tolérer de tels taux?
- Et moi qui croyais que l'abnégation et la compassion étaient les lampes de l'esprit; je vais revoir mes pensées et me tourner davantage vers mon nombril.
- J'étais amoureuse de lui et lisais tout ce qui le concernait.
- Je trouve qu'il n'a pas tort.
- On ne peut rester indifférent à votre article.
- Je comprends que tu es retraité et que tu cherches à passer le temps.
- Essaie donc de nous en épargner quelques-unes!
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Les phrases qui composent cet exercice sont tirées de commentaires faisant suite à des articles de journalistes. Elles sont reproduites textuellement ou presque.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
08:55 Publié dans Cultiver le doute, Exercices de correction, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française
18 janvier 2013
Paraître ou ne pas paraître
- S’en laver les mains ne me paraît pas une option bien douteuse, parce que pendant que nous allons nous en laver les mains, d’autres, plus avides, vont salir les leurs en se remplissant les poches. Ce serait une grande défaite.
(Lise Payette, dans Le Devoir du 18 janvier 2013.)
On voulait sûrement dire le contraire :
S’en laver les mains me paraît une option bien douteuse, parce que pendant que nous allons nous en laver les mains, d’autres, plus avides, vont salir les leurs en se remplissant les poches. Ce serait une grande défaite.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Hé citoyen, le hockey peut attendre » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/368667/he-citoye...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:48 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
17 janvier 2013
Ils ont fait le pied de gru
Faire le pied de gru, faire le pied de grue; orthographe.
- Ensuite, il y a eu tous ces journalistes qui, mis au courant de leur mésaventure, ont fait le pied de gru [...]
(Isabelle Légaré, dans Le Nouvelliste du 24 décembre 2012.)
Ensuite, il y a eu tous ces journalistes qui, mis au courant de leur mésaventure, ont fait le pied de grue [...]
On peut lire dans le Petit Robert que la grue est un « grand oiseau échassier ». Faire le pied de grue, c'est « attendre longtemps debout ».
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« En captivité sur l'autoroute » : http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/la-vie/201212/23/01...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:23 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias